Trois sites Adapei labellisés « refuge » par la LPO…

Le 23 janvier dernier, a été officialisée la mise en « Refuge établissement LPO » de trois de nos établissements à Châteaubriant : l’Esat Les Ateliers de la Mée, l’Institut médico-éducatif Les Perrières et le Foyer d’accueil et d’hébergement.

Cette inauguration a eu lieu en présence de Philippe De Grissac, vice-président de la Ligue pour la protection des oiseaux ainsi que de M. Brisemeur, le représentant de la LPO Loire-Atlantique.

Cette mise en refuge est un engagement moral. Elle obéit à une charte composée de quatre grands principes :
– « Je crée les conditions propices à l’installation de la faune et de la flore sauvages »,
– «  Je renonce aux produits chimiques »,
– « Je réduis mon impact sur l’environnement »,
– « Je fais de mon Refuge un espace sans chasse pour la biodiversité ».

Au sein de ces 3 établissements, de nombreuses actions ont été réalisées pour préserver et accueillir la biodiversité comme par exemple : la fabrication et l’installation de nichoirs à oiseaux, la création de massifs fleuris, la création et l’installation d’hôtels à insectes et l’aménagement de zone laissée en friche.

Au-delà de ces actions sur chacun des établissements, la LPO propose également de nombreux supports pédagogiques. Ces outils permettront de sensibiliser les personnes accompagnées au sujet du développement durable.

L’Adapei s’engage en RSE :
Il est indispensable de protéger la biodiversité qui est un pilier du bon fonctionnement de l’écosystème, dont nous faisons partie. C’est la raison pour laquelle la préservation de l’environnement est l’un des 5 axes de la démarche RSE à l’Adapei.
Comme toute organisation, notre activité a un impact sur notre environnement au sens large. Il est de notre devoir, de notre responsabilité de mettre en œuvre, à notre échelle, des projets pour réduire ces effets négatifs, de les atténuer voire de les rendre positifs. Notre démarche RSE est construite autour de cette volonté et ce partenariat entre la LPO et l’Adapei en est un bel exemple.

Ouest-France (29.01.20) : Lire l’article.

La biodiversité en déclin !
Cette rencontre a également été l’occasion de rappeler les chiffres alarmants du dernier rapport 2019 de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) sur l’effondrement de la biodiversité*.

« La nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine – et le taux d’extinction des espèces s’accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier ».

En voici quelques chiffres :
– Sur les 8 millions d’espèces animales* et végétales vivant sur Terre – dont 5,5 millions d’insectes – jusqu’à 1 million sont menacées d’extinction :
– Les émissions de gaz à effet de serre ont été multipliées par 2 depuis 1980
– 75 % de l’environnement terrestre a été modifié par l’homme
– L’agriculture et l’élevage accaparent plus d’1/3 des terres et 75 % de l’eau douce

*40 % des amphibiens – 33 % des coraux, requin et mammifères marins – 25 % des mammifères terrestres – 14 % des oiseaux – 10 % des insectes.

Les causes de ces disparitions : la pollution, l’exploitation des ressources, la déforestation, l’agriculture intensive en monoculture. Nous sommes peut-être en train de vivre la 6ème extinction de masses des espèces, à la différence que, cette fois, nous sommes seuls responsables de ce qui se produit.

*Ce rapport a été élaboré par 145 experts issus de 50 pays dans le Monde faisant un état des lieux de 15 000 publications scientifiques et sources gouvernementales sur les services écosystémiques rendus par la nature et la biodiversité aux populations.

Vous souhaitez en savoir plus sur ce rapport et sur les chiffres de la biodiversité, cliquez sur les liens ci-dessous :

Les Echos : Lire l’article.

Espèces menacées : Lire l’article.