Après-midi Galette à la Section de Nantes

Les membres de la section de Nantes ont organisé le dimanche 27 janvier à l’Esat de Nantest leur traditionnelle galette :

Ce moment convivial a rassemblé une centaine de personnes, professionnels, travailleurs ou habitants des foyers de la section et leurs familles.

Au programme : Tombola et danse avec la super animation de notre DJ, C dric !

La CNSA publie l’étude « Repères »

Quelle perception les professionnels des ESMS pour personnes handicapées ont-ils des coûts de l’accompagnement ?

Dans le cadre du projet SERAFIN-PH (services et établissements : Réforme pour une adéquation des financements aux parcours des personnes handicapées), la CNSA a conduit une étude entre mars 2017 et début 2018 afin d’analyser les perceptions des professionnels du secteur du handicap.

Le rapport « Repères ». Perception des « marqueurs de charges en accompagnement » au sein des établissements et services médico-sociaux présente le retour des professionnels travaillant au sein des établissements et services médico-sociaux (ESMS) dans le champ du handicap et ayant participé à l’enquête dite « Repères ». Il met en exergue les éléments ressentis par les professionnels comme pouvant influencer les coûts de l’accompagnement.
Il s’agit d’identifier des « repères » qui expliquent les variations de coûts des accompagnements menés au sein des établissements et services médico-sociaux pour personnes handicapées. À partir d’une analyse des parcours des personnes accompagnées et d’un recueil de paroles des divers professionnels exerçant au sein des structures étudiées, cette étude a pour objet :
• d’accroître la base de connaissances des publics accompagnés et des réponses mises en œuvre par les professionnels pour répondre aux besoins et aux attentes des usagers ;
• de saisir les caractéristiques structurelles et individuelles qui pourraient expliquer, selon les professionnels interrogés, les variations de coûts de prise en charge entre les personnes au sein d’un ESMS.

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L’équipe de l’ESAT remerciée pour son action sur la ville de Rezé

Samedi 26 janvier, M. ALLARD, maire de Rezé et Mme LE BLAN, adjointe en charge de la petite enfance, de la parentalité, du handicap et de la santé ont remis à M. Claude BASSET, Responsable de l’ESATCO Rezé les Ateliers du LANDAS, la médaille de la Ville pour son action en faveur des personnes en situation de handicap.

 

Accompagné des représentants des travailleurs handicapés de l’ESAT, Claude BASSET a ainsi pris la parole comme suit :
“ La vie nous fait prendre des chemins complexes qu’il n’est pas toujours possible d’esquiver. Je suis aujourd’hui directeur de l’ESAT du LANDAS, et c’est ainsi que j’ai décidé d’agir maintenant à la faveur des personnes en situation de handicap mental ici à Rezé. Je suis fier de mon équipe, des 143 travailleurs handicapés et des 32 salariés qui les accompagnent. Nous agissons pour une meilleure reconnaissance de la place que chacun doit pouvoir occuper avec dignité dans notre société, en commençant à l’échelle de notre ville.

Cette médaille est pour moi l’occasion de remercier les élus pour leur engagement à nos côtés. Remerciement à Mme Le BLAN biensûr, présente régulièrement au Conseil de la Vie Sociale de l’établissement, remerciement à M. LUMINEAU, Mme RECLUS, M. CHUSSEAU, Mme CHARBONNIER, M. MOSSER, M. BROCHAD, Mme COUTANT et bien sûr M. Le Maire pour le soutien continu aux initiatives que j’engage depuis maintenant 5 ans. Qu’il s’agisse de l’accès au sport pour tous, à la culture pour tous, aux aménagements urbains pour tous, aux services à la personne pour tous, de la communication adaptée pour tous et de la sécurité pour tous, je souhaite également remercier ici les professionnels de la ville qui agissent à nos côtés avec un vrai sens de la facilitation.

Cette médaille est aussi l’occasion de remercier ma famille, car je suis génétiquement modifié. Fils d’éducatrice et de responsable commercial, j’ai un peu été façonné, sans même m’en apercevoir, à la tâche qui m’anime aujourd’hui, à savoir diriger un Établissement et Service d’Aide par le Travail. Avec le soutien de ma future femme, et par mon expérience singulière de père d’une enfant porteuse d’un handicap, je suis devenu plus sensible au fil du temps, comprenant ainsi mieux le chemin parcouru par les familles regroupées au sein de l’ADAPEI. Sans l’engagement militant de ces parents, il n’y aurait pas d’établissement comme le LANDAS, une structure qui permet aujourd’hui à 143 personnes de se sentir utiles et considérées avec bienveillance, dans leurs différences.

Cette médaille est l’occasion de parler d’eux, de les rappeler à notre conscience et de communiquer sur la force et l’énergie qu’ils nous procurent pour lutter intelligemment contre les troubles de la normalité. Merci.”

Ecole et Handicap : Les associations demandent un débat ouvert sur la scolarisation

Les associations du Comité d’entente appellent les députés de la majorité parlementaire à permettre un débat ouvert sur la scolarisation des élèves handicapés.

Télécharger le document : CP Ecole et Handicap : Pour un débat ouvert sur la scolarisation des élèves handicapés (PDF, 282,6 KB)

Alors que s’est engagée une concertation sur l’école inclusive et que se prépare la prochaine Conférence nationale du handicap, les associations représentantes des personnes handicapées et de leurs familles attendent en effet toujours le bilan de la dernière rentrée scolaire et regrettent que le Projet de loi pour une Ecole de Confiance qui sera examiné prochainement ne fasse aucunement mention des défis sociétaux liés à la scolarisation des élèves en situation de handicap.

Au vu des encore trop nombreuses situations d’exclusion qui ont été vécues par des milliers d’élèves et de familles partout en France lors de la dernière rentrée scolaire, les associations souhaitent qu’un débat s’engage à tous les niveaux sur les enjeux de l’école de demain afin de déboucher sur des propositions et un calendrier politique qui soient à la hauteur des droits des élèves en situation de handicap et des milliers de familles concernées.

Au-delà de la question du statut des accompagnants scolaires (AVS ou AESH), les associations rappellent la nécessité d’aborder la question de l’école inclusive dans sa globalité et dans sa complexité en travaillant sur tous les enjeux qui permettront d’accompagner de manière qualitative tous les élèves en situation de handicap: formation initiale et continue des enseignants et des personnels éducatifs, accessibilité universelle de l’Ecole (bâti –didactique – pédagogies), réduction des effectifs dans les classes accueillant des élèves en situation de handicap, nécessité de mise en place de pôle ressources ambitieux mettant à disposition du personnel éducatif et du personnel médico-social pour un accompagnement de qualité des élèves.

Les associations représentantes des personnes handicapées et de leurs familles attendent en parallèle de la concertation « Ensemble pour une école inclusive » dont l’issue reste encore floue que les députés puissent échanger, débattre et faire des propositions qui soient à la hauteur de l’ambition politique qui avait été annoncée par le Président de la République, Emmanuel Macron.

Représentation du Cercle Karré à l’occasion des 70 ans de l’Uriopss

Le 11 décembre dernier, le Cercle Karré a présenté sa dernière création «Et si…» à l’occasion des 70 ans de l’URIOPSS. Cette journée s’est déroulée dans l’Hémicycle de l’Hôtel de Région à Nantes.

«Bravo aux comédiens qui ont su s’adapter aux conditions techniques «hors normes».

 

Prochaine représentation, dimanche 3 février à 15 h au Nouveau Studio Théâtre à Nantes.

On compte sur vous !!!

Réforme des modalités de recours contre les décisions des MDPH

La loi de modernisation de la justice du XXIe siècle entrée en application au 1er janvier 2019 modifie la procédure à suivre pour contester une décision prise par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) et par le président du département en matière d’allocation personnalisée d’autonomie (APA), d’aide sociale à l’hébergement et de carte mobilité inclusion (CMI).

Un recours préalable devant le président du conseil départemental ou la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) est désormais obligatoire avant de saisir le juge.

Par ailleurs, les tribunaux des affaires de sécurité sociale (TASS), les tribunaux du contentieux de l’incapacité (TCI) et les commissions départementales d’aide sociale (CDAS) disparaissent.

Après le recours préalable auprès de la MDPH, les personnes qui souhaitent contester la décision auprès d’un juge doivent s’adresser :

  • au tribunal administratif pour les décisions relatives à l’orientation professionnelle ou à la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) ;
  • au tribunal de grande instance pour toutes les autres décisions de la CDAPH

Après le recours préalable auprès du président du conseil départemental, les personnes qui souhaitent contester la décision auprès d’un juge doivent s’adresser :

  • au tribunal administratif pour les décisions relatives à l’APA, à l’aide sociale à l’hébergement et à la CMI stationnement ;
  • au tribunal de grande instance pour les décisions relatives à l’obligation alimentaire, au recours en succession, à la CMI invalidité et à la CMI priorité.

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Ouverture de droits à vie pour les personnes handicapées

Dans le cadre de son engagement à améliorer le quotidien des personnes handicapées et de leurs proches, le gouvernement a engagé une politique résolue de simplification des démarches administratives.

Le Comité interministériel du handicap le 25 octobre dernier a ainsi permis d’annoncer que les personnes, dont le handicap n’était pas susceptible d’évoluer favorablement, bénéficieraient de droits à vie ; ou, pour les enfants, de droits attribués jusqu’à leurs vingt ans.

Les deux décrets du 24 et du 27 décembre 2018 mettent en oeuvre cet engagement. L’attribution, sans limitation de durée, de l’allocation adulte handicapé, de la reconnaissance de qualité de travailleur handicapé ou de la carte mobilité inclusion ; ou, jusqu’aux vingt ans de son bénéficiaire, de l’allocation d’éducation d’enfant handicapé vont simplifier la vie des personnes et leurs aidants. De même, ils permettent d’alléger l’instruction des demandes que gèrent les quelques cinq mille professionnels des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Ces derniers pourront ainsi renforcer l’accompagnement, l’information et l’orientation des personnes.

A l’occasion de la publication de ces décrets, Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, a déclaré : « Il faut qu’on arrête de demander aux Français de devoir prouver leur handicap jusqu’à dix fois dans leur vie. On va alléger énormément cette preuve permanente que l’on demande aux personnes handicapées et qui crée un sentiment de défiance. »

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